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RAPPORT

CEDI est co-organisateur du Congrès mondial sur les disparitions forcées

APERÇU

Une plateforme multi-acteurs pour l’action collective

620 participants sur place et 1 392 participants en ligne venant de 118 pays

301 organisations de la société civile, dont 82 organisations de victimes

76 États représentés au niveau officiel

16 États ayant pris des engagements volontaires

23 partenaires

 

Des engagements volontaires ont été pris par des États, des organisations régionales et internationales, des organisations de la société civile (OSC), des Institutions nationales des droits humains (INDH) et par des professionnels.

 

2 cérémonies officielles, 12 panels, 2 ateliers, 1 réception, pendant 2 jours.

Des voix du monde entier

Des participants sont venus de toutes les régions du monde. L’Europe a été la région la plus représentée avec 37 % de participants, suivie par le continent américain (21%), l’Asie-Pacifique (13%), la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) (13%) et l’Afrique (8%).

 

Parmi les 125 intervenants et modérateurs, 56 (45%) venaient d’Europe, 26 (21%) du continent américain, 15 (12%) de l’Asie-Pacifique, 14 (11%) d’Afrique et 13 (10 %) de la région MENA.

Les disparus et leurs familles au cœur de l’événement

L’événement a mis en lumière le rôle central joué par les survivants et leurs familles, dont le rôle crucial des femmes dans la lutte contre les disparitions forcées. Le nombre de représentants d’organisations de la société civile, dont les organisations de victimes en témoigne.

 

125 panélistes et modérateurs, 77 issus de la société civile dont 29 membres de familles et survivants. Parmi eux, 78 femmes (62%). Deux fois plus de femmes (107) que d’hommes (52) parmi les représentants d’organisations de victimes, témoignant de l’impact disproportionné des disparitions forcées sur les femmes et leur rôle déterminant dans la lutte pour la vérité et la justice.

Des recommandations d’actions à mettre en œuvre ont été identifiées au cours des différentes sessions. L’événement s’est clôturé par un appel à l’action collective et le dévoilement des principales activités de suivi :

  • Soutenir la création d'un réseau mondial de la jeunesse contre les disparitions forcées

  • Soutenir la création d'un réseau régional dirigé par les victimes en Afrique subsaharienne 

  • Organiser des réunions régulières de femmes à la recherche de leurs disparus 

  • Publier des rapports sur les sessions du Comité des disparitions forcées

  • Promouvoir la ratification de la Convention internationale 

  • Renforcer la capacité des OSC à contribuer aux travaux des mécanismes des Nations unies.

Thèmes abordés

Des thèmes communs ont émergé au cours des sessions, mettant en lumière des enjeux clés liés à la lutte contre les disparitions forcées :

  • De victimes à militants : récits et témoignages de résilience, d’autonomisation et de solidarité

  • Garantir l’engagement et la participation des victimes aux processus pertinents (procédures judiciaires, processus de recherche et d’identification, processus législatifs, etc.)

  • La nécessité d’approches personnalisées, intégrées et holistiques centrées sur les victimes

  • Lutte contre l’impunité : nécessité d’un cadre juridique solide et adéquat, mécanismes existants et émergents, défis en matière de responsabilisation et moyens de les surmonter

  • impact multiforme des disparitions forcées sur les femmes et les enfants : nombreux témoignages poignants au fil des sessions (obstacles juridiques liés à l’absence de statut des disparus, impact sur la santé, l’accès à l’éducation, stigmatisation sociale, etc.)

  • Assurer la protection des familles qui recherchent leurs disparus, des défenseurs des droits humains, des avocats, des journalistes, entre autres professionnels, demeure un défi majeur

  • La nature continue des disparitions forcées (traumatismes et crime continus)

  • La nécessité d’une coopération renforcée entre les acteurs concernés à tous les niveaux (nationaux, régionaux et internationaux) : nécessité de créer des coalitions et des réseaux, et de renforcer les réseaux existants. La coopération internationale est essentielle en raison de la nature transnationale des disparitions forcées.

  • Différents contextes et schémas présentés, notamment les disparitions forcées de femmes dans le contexte du conflit au Soudan mais aussi au Mexique, dans le contexte migratoire, implication d'acteurs non étatiques (milices, groupes terroristes et cartels de la drogue), et disparitions forcées de courte durée.

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TÉLÉCHARGER LE RAPPORT

RAPPORT DU 1ER CONGRÈS MONDIAL SUR LES DISPARITIONS FORCÉES

Date de publication: 15 Mars 2025

Le rapport en espagnol, français et arabe sera disponible prochainement.

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